Parfois, elle vient,
D'autre fois, elle fuit,
Elle naît de nos mains,
Rarement de l'ennui,

Simplement sans fioritures,
Avec quelques ratures,
Pour en rajouter à son charme,
Et se retrouver sans armes,


Sans aucun autre mot,
Pour mener en bateau,
Et jouer avec la grammaire,
Comme au temps de nos pères,

Elle, compagnes des auteurs,
Fait l'envie des conteurs,
L'inspiration sauvage indomptable,
Dans sa grande lueur impalpable.

Delattre Cédric 07/04/2010

Par la porte ouverte jaillit une lueur,
On en prends un ou deux, voire plusieurs,
Que l'on dépose quelque part,
Sur un bête plan de travail,
Où on enlève leurs écailles,
Toute la technique d'un art,


La transformation solide,
D'un mélange liquide,
A créée une banalité,
Celle de l'oeuf cuit-dur,
Où une chose est sûre,
De la facilité à avaler.

Delattre Cédric  ler 20/09/2009

Se fondre dans un moule,
Se perdre dans la foule,
Savoir si on plaît,
Croire ce que l'on est,


Pour chaque heure qui s'écoule,
Un être de nouveau s'écroule,
Ecrasé par le poids de la réalité,
Et la perte de sa personnalité,


Si on veut te formater,
Continue de râler,
Si on veut t'en empêcher,
Continue d'avancer,
Si on veut t'imposer,
Continue de lutter,
Si on veut te frapper,
Continue d'avancer,


En chaque personne qui résiste,
Reste une vérité qui persiste,
Celle d'un retour aux vraies valeurs,
Qui aux hypocrites font déjà peur.


Delattre  Cédric  le 14/09/2009

Un éclair qui jaillit,
Une détonation qui rugit,
Des morts dans tout les sens,
Des odeurs de souffrances,


Cette querelle entre deux grands pays,
Et cette tuerie entre ennemis,
N'en finit pas de se terminer,
Au-travers des terrains minés,


Aujourd'hui, je suis non-voyant,
A cause d'un armement,
Une arme maintes fois utilisée,
Qui a explosé avant d'être lancée


 06/04/2009

Quel est le moteur qui nous pousses,
Qui donc court vite à nos trousses,
Par le besoin vital,
Qui peut être fatal,


Une furieuse envie d'écrire,
Qu' on ne peut maudire,
Même si elle ne veut pas sortir,
Je ne pourrais pas la haïr,


Cette rime qui fait parfois défaut,
Masculine ou féminine,
Tout cela me semble bien beau,
D'un désir qui m'anime.


  le 22/06/2009

De l'autre côté du mur,
De l'autre côté de la porte,
Là ou l'air est si pur,
Où la tempête nous emporte,

Sur ce petit paquebot en déroute,
En cet océan menaçant de sa houle,
De faire chavirer sans doute,
Le contenu de toute cette foule,


Dans la nuit noire et angoissante,
Un s.o.s envoyé par milliers,
Se perd dans l'immensité persistante,
En attente des secours espérés.

 Le 24/06/2009