Partir, revenir avec le même fardeau,

Aucun jour ne sera plus beau,

Les images pareilles aux mêmes,

Plus jamais celles que j'aime,

La détresse où je m'enlise,

Est une horrible bêtise,

Celle de l'humainement pardonnable,

Dans une pensée déraisonnable,

Là ou vous ne pourriez comprendre,

Et encore moins y descendre,

La descente, venons-y,allons-y,

D'un geste décidé et concis,

Dans le gouffre noir,

Celui du désespoir,

Par la force de tout foutre en l'air,

Et de ne rien laisser derrière,

Vivre ou non, au jour le jour,

Mais même avec l'amour,

L'inévitable se dessinera,

Que cela plaise ou pas,

Ne pleurez pas, s'il vous plaît,

Soyez fort et sans regrets,

Mon souvenir restera vivace,

A jamais gravé, comme une trace,

Ne plus pouvoir se mouvoir,

Dans son corps tel un miroir,

Un reflet à jamais figé,

Une charge pour l'éternité.

Delattre Cédric le17/03/2011